Un cœur, juste un cœur. Voilà ce dont Gabriel a besoin pour sauver son fils mortellement atteint. Et ce cœur, il sait où le trouver. À condition de faire taire sa conscience.
Dans un Paris de fin de siècle, steampunk en diable, la traque commence.
Dans un Paris de fin de siècle, steampunk en diable, la traque commence.
Note : 3 / 5
Je ne lis pas très souvent de nouvelles, mais lorsque l'auteure de Regrets Mécaniques, Michèle Devernay, m'a proposé de lire son œuvre, le résumé m'a tellement plu que j'ai décidé de me lancer très vite dans la lecture de celle-ci. Je la remercie d'ailleurs beaucoup pour cette découverte !
Le résumé promettait en effet une histoire moralisante encourageante. Tout au long de la nouvelle, les personnages se posent beaucoup de questions, et le fait que le narrateur se focalise sur différents personnages rend le lecteur bien incapable de prendre parti. Gabriel, le père de l'enfant malade, a bien sur de très bonnes raisons de vouloir trouver à tout prix un nouveau cœur à son fils. Mais la course poursuite d'un enfant dans Paris nous mets dans la peau de quelqu'un de l'autre camps et on ressent bien entendu sa peur et son désarroi.
Mais comme toute bonne nouvelle l'exige, je ne peux pas trop vous parler de l'histoire, et je ne peux décemment pas vous raconter la fin car ça gâcherait vraiment tout. Pour moi, une nouvelle est censée nous tenir en haleine jusqu'à la chute finale qui doit nous surprendre. Ici, même si toute l'histoire est plutôt déjà vue, j'ai trouvé que Michèle Devernay maîtrisait plutôt bien le genre : on est longtemps laissé dans le flou, on se pose de plus en plus de questions, et j'ai plutôt aimé la fin car j'ai mis un petit moment avant de percuter.
J'ai aimé le monde steampunk qui est loin d'être un simple background à la mode dans cette nouvelle. Celle-ci se base en effet sur une réflexion sur l'humain, et d'avoir à côté comme contraste un monde où les machines prennent très largement le dessus est vraiment intéressant.
Une nouvelle, par définition, c'est un récit très court. On a donc pas vraiment le temps d'en savoir beaucoup sur les personnages, mais certains comme Lulu Cabriole sont tellement atypiques qu'ils nous restent en tête. Ce personnage me donne d'ailleurs encore des frissons, à chaque fois qu'il apparaissait il me mettait plutôt mal à l'aise.
J'ai plutôt apprécié le style de Michèle Devernay qui se concentre autant sur l'ambiance que sur l'histoire. On aurait presque pu avoir des chapitres dans cette nouvelle car plusieurs ellipses coupent le récit en plusieurs parties, mais j'ai trouvé qu'elles cassaient de ce fait un peu le rythme.
Regrets Mécaniques a ainsi plutôt satisfait mes attentes en tant que nouvelle. C'est une lecture agréable et parfaite entre deux gros bouquins. On passe un bon moment et cette nouvelle nous fait réfléchir à beaucoup de choses. Qu'est ce que l'on ferait, nous, à la place du père, du fils malade, de l'enfant qui court dans Paris ou encore de la mère ? De question en question, Michèle Devernay nous transporte dans son monde steampunk où la condition de la vie humaine est portée à réflexion.
Vous pouvez retrouver cette nouvelle sur le site des Éditions du 38
Le résumé promettait en effet une histoire moralisante encourageante. Tout au long de la nouvelle, les personnages se posent beaucoup de questions, et le fait que le narrateur se focalise sur différents personnages rend le lecteur bien incapable de prendre parti. Gabriel, le père de l'enfant malade, a bien sur de très bonnes raisons de vouloir trouver à tout prix un nouveau cœur à son fils. Mais la course poursuite d'un enfant dans Paris nous mets dans la peau de quelqu'un de l'autre camps et on ressent bien entendu sa peur et son désarroi.
Mais comme toute bonne nouvelle l'exige, je ne peux pas trop vous parler de l'histoire, et je ne peux décemment pas vous raconter la fin car ça gâcherait vraiment tout. Pour moi, une nouvelle est censée nous tenir en haleine jusqu'à la chute finale qui doit nous surprendre. Ici, même si toute l'histoire est plutôt déjà vue, j'ai trouvé que Michèle Devernay maîtrisait plutôt bien le genre : on est longtemps laissé dans le flou, on se pose de plus en plus de questions, et j'ai plutôt aimé la fin car j'ai mis un petit moment avant de percuter.
J'ai aimé le monde steampunk qui est loin d'être un simple background à la mode dans cette nouvelle. Celle-ci se base en effet sur une réflexion sur l'humain, et d'avoir à côté comme contraste un monde où les machines prennent très largement le dessus est vraiment intéressant.
Une nouvelle, par définition, c'est un récit très court. On a donc pas vraiment le temps d'en savoir beaucoup sur les personnages, mais certains comme Lulu Cabriole sont tellement atypiques qu'ils nous restent en tête. Ce personnage me donne d'ailleurs encore des frissons, à chaque fois qu'il apparaissait il me mettait plutôt mal à l'aise.
J'ai plutôt apprécié le style de Michèle Devernay qui se concentre autant sur l'ambiance que sur l'histoire. On aurait presque pu avoir des chapitres dans cette nouvelle car plusieurs ellipses coupent le récit en plusieurs parties, mais j'ai trouvé qu'elles cassaient de ce fait un peu le rythme.
Regrets Mécaniques a ainsi plutôt satisfait mes attentes en tant que nouvelle. C'est une lecture agréable et parfaite entre deux gros bouquins. On passe un bon moment et cette nouvelle nous fait réfléchir à beaucoup de choses. Qu'est ce que l'on ferait, nous, à la place du père, du fils malade, de l'enfant qui court dans Paris ou encore de la mère ? De question en question, Michèle Devernay nous transporte dans son monde steampunk où la condition de la vie humaine est portée à réflexion.
Vous pouvez retrouver cette nouvelle sur le site des Éditions du 38
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