U4 : Jules - Carole Trébor
Cela fait 10 jours que le virus U4 accomplit ses ravages. Plus de 90% de la population mondiale est décimée. les seuls survivants sont des adolescents. L’électricité et l’eau potable commencent à manquer, tous les réseaux de communication s’éteignent. Dans ce monde dévasté, Koridwen, Yannis, Jules et Stéphane se rendent, sans se connaître, à un même rendez-vous. Parviendront-ils à survivre, et pourront-ils changer le cours des choses ?
"Je m'appelle Jules, je vis à Paris. La ville que j'observe du haut de mon cinquième étage n'est plus la mienne. J'ai recueilli une petite fille, elle s'appelle Alicia, je ne sais pas quel âge elle a ni pourquoi elle a survécu. C'est pour elle que j'irai au rendez-vous. Parce qu'il nous reste peut-être une dernière chance de sauver le monde."
"Je m'appelle Jules, je vis à Paris. La ville que j'observe du haut de mon cinquième étage n'est plus la mienne. J'ai recueilli une petite fille, elle s'appelle Alicia, je ne sais pas quel âge elle a ni pourquoi elle a survécu. C'est pour elle que j'irai au rendez-vous. Parce qu'il nous reste peut-être une dernière chance de sauver le monde."
Note : 2 / 5
Cette année je fais ma rentrée littéraire grâce a Babelio et Nathan avec un des quatre tomes du phénomène U4 que j'ai eu la chance de recevoir grâce à eux, merci ! Comme la plupart d'entre vous, j'avais beaucoup entendu parler de cette série dont le concept me semblait plutôt sympathique : autour d'une même histoire post-apocalyptique, quatre auteurs nous livrent chacun un livre, en suivant un protagoniste différent. Malheureusement, le premier tome que j'ai choisi (je vais aussi recevoir Stéphane le mois prochain), Jules, celui écrit par Carole Trébor, ne m'a pas vraiment plu...
Jules est un geek, un vrai, oui : un vrai geek bien caricaturé comme les médias savent souvent en produire. Il a continué à jouer à son jeu jusqu'à ce qu'il n'y ai plus d'électricité, à savoir des jours après que cet horrible virus ai commencé à sévir, sans vraiment se poser de questions sur celui-ci. Avant, ses parents s'inquiétaient de le voir autant jouer et essayaient de le faire arrêter. Mais le pire, c'est que tout au long de l'histoire, Jules essaye de se prendre pour son personnage, d'avoir sa force et son courage. Le récit est sans arrêt coupé par des allusions à ce que ferait le grand Spider Snake (le nom de son avatar dans le jeu, d'un vrai mauvais goût selon moi) dans telle ou telle situation où se retrouve Jules. Le fameux rendez-vous auquel il veut se rendre, c'est un rendez-vous fixé par le maître du jeu, afin de remonter le temps et d'empêcher le virus de faire autant de morts. De plus, Jules, en bon geek qui se respecte, fait des références à la pop culture, mais de façon maladroite ; d'ailleurs je pense que Jules aurait su comment écrire Wolverine, lui...
J'ai trouvé tout ça tellement, mais tellement ridicule ! Comment peut-on encore penser et écrire des choses pareilles à notre époque ? Navrant.
L'histoire en elle même est plutôt sympathique pourtant. Au début j'avais peur de voir ce qu'allait donner le fait que seuls des ados aient survécus, mais la réponse dans le livre se tient et est d'ailleurs plutôt bien pensée. On suit Jules dans un Paris jonché de cadavres, puis contrôlé par différents gangs dont il faudra se méfier. Ces différents clans sont d'ailleurs très intéressants et rendent l'histoire vraiment tendue. Jules aussi fini par rejoindre une communauté qui essaye de se reconstruire, et c'est plutôt passionnant de les suivre et les voir s'organiser, et de voir sa relation avec la petite Alicia qu'il a recueilli évoluer. Mais petit à petit, voilà qu'un autre cliché apparaît : de méchants militaires. Je ne vais pas m'attarder dessus, ce sont les méchants de l'histoire qui, sans se poser de questions, tirent à vue sur les ados qui ont préféré faire leurs vies de leur côté. Mouais.
Au niveau du style de Carole Trébor, s'il est plutôt efficace et concis, il est surtout très froid et le lecteur se retrouve assez en dehors de l'action. C'est un récit en surface qui s'attarde presque uniquement sur les faits. J'ai eu beaucoup de mal à ressentir des émotions, je n'ai par exemple rien ressenti lors de la mort d'un personnage qui était pourtant important ! Heureusement, il se passe des tas de choses. Jules traverse tout le temps des situations vraiment tendues, et les chapitres finissent presque toujours par un cliffhanger ce qui fait que l'on continue à lire, encore et encore.
Durant la lecture, on croise bien entendu les protagonistes des autres tomes. C'est d'ailleurs plutôt bien fait, car on a vraiment envie de savoir qu'est-ce qui est arrivé aux autres avant qu'ils ne rencontrent le héros du livre que l'on est en train de lire. Du coup j'ai encore bon espoir de préférer les autres tomes, et j'ai tout de même assez hâte de pouvoir lire Stéphane. Mais malheureusement, comme vous l'avez vu, je ne peux vraiment pas vous conseiller le tome Jules écrit par Carole Trébor, qui m'a vraiment très (trop !) souvent fait soupirer...
Jules est un geek, un vrai, oui : un vrai geek bien caricaturé comme les médias savent souvent en produire. Il a continué à jouer à son jeu jusqu'à ce qu'il n'y ai plus d'électricité, à savoir des jours après que cet horrible virus ai commencé à sévir, sans vraiment se poser de questions sur celui-ci. Avant, ses parents s'inquiétaient de le voir autant jouer et essayaient de le faire arrêter. Mais le pire, c'est que tout au long de l'histoire, Jules essaye de se prendre pour son personnage, d'avoir sa force et son courage. Le récit est sans arrêt coupé par des allusions à ce que ferait le grand Spider Snake (le nom de son avatar dans le jeu, d'un vrai mauvais goût selon moi) dans telle ou telle situation où se retrouve Jules. Le fameux rendez-vous auquel il veut se rendre, c'est un rendez-vous fixé par le maître du jeu, afin de remonter le temps et d'empêcher le virus de faire autant de morts. De plus, Jules, en bon geek qui se respecte, fait des références à la pop culture, mais de façon maladroite ; d'ailleurs je pense que Jules aurait su comment écrire Wolverine, lui...
J'ai trouvé tout ça tellement, mais tellement ridicule ! Comment peut-on encore penser et écrire des choses pareilles à notre époque ? Navrant.
L'histoire en elle même est plutôt sympathique pourtant. Au début j'avais peur de voir ce qu'allait donner le fait que seuls des ados aient survécus, mais la réponse dans le livre se tient et est d'ailleurs plutôt bien pensée. On suit Jules dans un Paris jonché de cadavres, puis contrôlé par différents gangs dont il faudra se méfier. Ces différents clans sont d'ailleurs très intéressants et rendent l'histoire vraiment tendue. Jules aussi fini par rejoindre une communauté qui essaye de se reconstruire, et c'est plutôt passionnant de les suivre et les voir s'organiser, et de voir sa relation avec la petite Alicia qu'il a recueilli évoluer. Mais petit à petit, voilà qu'un autre cliché apparaît : de méchants militaires. Je ne vais pas m'attarder dessus, ce sont les méchants de l'histoire qui, sans se poser de questions, tirent à vue sur les ados qui ont préféré faire leurs vies de leur côté. Mouais.
Au niveau du style de Carole Trébor, s'il est plutôt efficace et concis, il est surtout très froid et le lecteur se retrouve assez en dehors de l'action. C'est un récit en surface qui s'attarde presque uniquement sur les faits. J'ai eu beaucoup de mal à ressentir des émotions, je n'ai par exemple rien ressenti lors de la mort d'un personnage qui était pourtant important ! Heureusement, il se passe des tas de choses. Jules traverse tout le temps des situations vraiment tendues, et les chapitres finissent presque toujours par un cliffhanger ce qui fait que l'on continue à lire, encore et encore.
Durant la lecture, on croise bien entendu les protagonistes des autres tomes. C'est d'ailleurs plutôt bien fait, car on a vraiment envie de savoir qu'est-ce qui est arrivé aux autres avant qu'ils ne rencontrent le héros du livre que l'on est en train de lire. Du coup j'ai encore bon espoir de préférer les autres tomes, et j'ai tout de même assez hâte de pouvoir lire Stéphane. Mais malheureusement, comme vous l'avez vu, je ne peux vraiment pas vous conseiller le tome Jules écrit par Carole Trébor, qui m'a vraiment très (trop !) souvent fait soupirer...
Je l'ai dans ma pal et du coup je redoute un peu, avec ta critique ! J'espère que ces clichés ne m'énerveront pas trop :s
RépondreSupprimerC'est marrant, moi, je l'ai trouvé super émouvant, au contraire, pas dans les clichés des récits post nuke que j'adore. Jules n'est pas un superhéros caricatural mais un ado courageux et généreux (avec la petite Alice). J'avais lu sur babélio une critique qui disait qu'il faisait son chemin. C'est assez vrai.
RépondreSupprimerJ'espère qu'on aura ton avis sur les autres bientôt ! Ils ne me tentent pas vraiment mais le principe est plutôt sympa et original... le problème sera l'inégalité d'écriture des auteurs :/
RépondreSupprimerOh mince, j'avais vraiment hâte de me procurer ce roman et du coup là j'hésite un peu :/ Mais bon, je vais quand même tenter le coup, qui ne tente rien...! En tout cas j'ai hâte de savoir ce que tu auras pensé de Stéphane. Bonne lecture :)
RépondreSupprimerENFIN ! oui ENFIN je trouve quelqu'un qui n'a pas aimé ce livre LOL
RépondreSupprimerc'est cruel à dire, mais je me sentais bien seule !