Un mois s'est écoulé depuis la fuite d'Ivy et d'Odd vers l'Ailleurs. Ils ont trouvé un toit, un emploi et s'accommodent de leur nouvelle vie. Mais c'est sans compter sur les responsabilités d'Ivalie : la reine Mab envoie deux anciennes connaissances de la jeune femme pour la ramener dans les Royaumes immobiles. Hélionie a beau s'être emparée du trône d'Evergrey, elle ne parvient pas à maîtriser le Glimmer qui poursuit sa déliquescence. De son côté, Séline règne sur Radiance où des chimères cauchemardesques peuplent la nuit perpétuelle qu'elle entretient.
Ivy va devoir se battre pour son peuple, nouer de nouvelles alliances – notamment avec la mystérieuse cour des Ombres –, travailler sur sa maîtrise de l'Art et sa confiance en elle-même et surveiller ses arrières, car les Royaumes immobiles n'ont pas terminé de livrer leurs secrets !
Note : 3,5 / 5
Un deuxième tome aussi divertissant que le premier mais qui montre également ses limites. J'ai passé un bon moment mais je pense très vite oublier cette lecture. Il se passe vraiment beaucoup de choses, il y a beaucoup d'idées, peut-être un peu trop...
J'avais très peur au début d'être coincée très longtemps dans l'Ailleurs (=notre monde à nous, le monde normal) avec Ivy, mais au final le rythme de ce deuxième tome est aussi soutenu que le premier et Ivy va très vite retourner dans son monde et reprendre la bataille pour son trône. Tromperies, alliances, complots politiques, ça n'arrête pas ! Les révélations s'enchainent, se superposent et m'ont souvent un peu perdues je l'avoue mais ça reste hyper prenant !
Par contre Ivy est définitivement le personnage que j'aime le moins dans cette série. Elle a parfois des réactions vraiment stupides, pour ensuite beaucoup évoluer et devenir vraiment intéressante. Je ne sais pas, il y a quelque chose qui ne va pas dans ce personnage. J'ai également eu du mal avec la grande méchante de l'histoire dont j'ai trouvé le comportement complètement ridicule, niveau maternelle à rigoler et se moquer tout le temps du genre nananère c'est moi la plus forte tu crois quoi petit moucheron, allez on joue à chat. Beaucoup d'autres personnages, que l'on voit parfois très peu, sont tellement mieux construits et plus intéressants ! D'ailleurs j'ai beaucoup aimé tous les noms repris de Shakespeare comme Tybalt et son chaton Mercutio ou encore Puck, Titania et Obéron. Je pense que la rêveuse qui a créé le monde de Ivy a beaucoup lu Shakespeare !
Ariel Holzl a vraiment une imagination de dingue, il y a beaucoup de matière dans cette duologie mais justement il mitraille un peu trop le lecteur qui n'a même pas le temps d'intégrer un concept qu'un autre fait déjà son apparition. C'est un très long voyage que l'on fait avec Ivy. D'un côté ça m'a plu cette densité, cet univers, mais j'ai la tête grosse comme un ballon après tout ça !
La fin était assez étonnante mais je l'ai trouvée un peu précipitée. Vers la fin l'auteur omet plein de choses, il y a pas mal d'ellipses, comme si on lui avait dit de faire plus court. C'est dommage car après autant de densité, ça ne passe pas inaperçu et ça casse un peu le rythme. En tout cas j'ai vraiment bien aimé cette duologie, c'est quand même assez bien maitrisé et vraiment divertissant.
Les Royaumes immobiles, tome 217,95€ / 462 pages / 9782375543535
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