Linus Baker mène une vie tranquille et solitaire. À quarante ans, il vit dans une petite maison avec un chat caractériel et ses vieux disques. En tant qu'agent du Ministère de la Jeunesse Magique, il doit s'assurer du bien-être des enfants dans les orphelinats supervisés par le gouvernement. Mais lorsqu'il est convoqué de manière inattendue par les Cadres Extrêmement Supérieurs, il se voit confier une mission curieuse et hautement secrète : se rendre sur l'île de Marsyas dans un foyer où résident six dangereux pensionnaires.
Obligé de mettre ses craintes de côté afin de rédiger un rapport objectif sur l'établissement, Linus va vite comprendre que les enfants ne sont pas le seul secret que renferme l'île. Il devra également réussir à cerner le charmant et énigmatique directeur des lieux, Arthur Parnassus, qui fera tout pour défendre ses protégés.
À mesure qu'il découvre d'incroyables secrets et qu'il se rapproche d'Arthur, Linus va se retrouver confronté au plus difficile des choix : faire son devoir ou écouter son cœur.
Note : 2,5 / 5
Ce livre, cela fait des années que je le vois partout et que tout le monde en dit que du bien. Et me voila, déçue, après avoir enfin refermé les dernières pages. Je ne comprends vraiment pas comment ce livre a pu avoir autant de succès. C'est naïf, pas du tout subtil, dégoulinant de bonnes intentions, lourd et tellement peu original...
J'ai eu particulièrement de mal avec le début. Nous découvrons le personnage principal, Linus, et son quotidien de bureaucrate bien comme il faut. L'auteur nous bombarde d'infos inutiles, c'est long, beaucoup trop descriptif, morne et vraiment insupportable. Si j'avais su que la suite n'allait pas me plaire non plus, j'aurais abandonné dès les premiers chapitres.
Linus fait partie de DICOMY, une branche du gouvernement s'occupant des jeunes gens magiques. Son travail est de visiter les orphelinats et de vérifier que les enfants y sont bien traités. Linus est un personnage si crédule ! Il fait ce qu'on lui dit sans trop se poser de questions, aussi lorsqu'il est affecté à une mission dans un orphelinat un peu particulier, c'est le déclic. Comment cet homme de 40 ans a pu être aussi naïf pendant toutes ces années, franchement ça me rend dingue. J'ai détesté ce personnage. Il m'a énervé du début à la fin. Et puis c'était tellement convenu et évident qu'il allait changer que franchement, au final c'était juste lourd et pas du tout attendrissant.
Heureusement les autres personnages sont un peu plus attachants, surtout les enfants. Arthur, le gardien de cet orphelinat, m'a aussi un peu énervé car j'avais tout de suite deviné qu'il était lui aussi particulier, mais non il fallait le cacher pour pouvoir ajouter une scène guimauve en plus. En général, toutes les scènes de ce livre m'ont parues forcées, attendues et poussées à l'extrême pour que le lecteur soit ému. C'est trop ! Trop de bons sentiments, trop de morales, je n'en pouvais plus !!!
Alors oui c'est doux, bienveillant, les thèmes abordés sont importants (la tolérance, la différence, la lutte contre les discriminations) mais l'auteur en fait juste beaucoup trop ! Et le problème c'est que tout son livre se base sur ça. Si l'on prend l'histoire seule, il faut dire qu'un orphelinat avec des enfants particuliers avec des pouvoirs, c'est vu et revu ! Je comprends tout à fait les intentions de l'auteur, oui c'est plein de bons sentiments, mais je n'ai vraiment pas du tout été convaincue par la façon dont il l'a retranscrit dans ce livre. Ce livre est au final beaucoup trop prévisible et vraiment niais, alors que la réalité pour les personnes différentes, c'est vraiment loin d'être aussi facile...
La Maison au milieu de la mer céruléenne18,90€ / 474 pages / 9782378761103
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