— Réalises-tu, Khena, que tu pars pour le cantorium, le plus haut lieu consacré au chant de toute la planète Cantoria ? Tu en as tant rêvé ! Nul autre endroit n’est aussi célèbre pour accomplir une carrière de chanteuse au service de la déesse Astrale. Et voilà qu’à partir de demain, tu seras là-bas et tu feras partie des meilleures Notes du monde !
Mais sur Cantoria tous les chanteurs ne sont pas égaux. Conduite par Arth, un garçon à la voix exceptionnelle, la révolte gronde. Lorsque Khena part aux limites du système stellaire, Arth et les rebelles embarquent clandestinement. Mais une menace rôde dans l’espace. Et dans l’ombre les enChanteurs agissent…
Note : 2,5 / 5
Toujours encore en prévision des Imaginales, je me suis lancée dans ce roman plutôt récent de Danielle Martinigol. Si la société autour du chant est vraiment intéressante, j'ai trouvé un côté scolaire à ce livre que je n'ai pas du tout aimé.
Danielle Martinigol nous plonge très vite dans son univers où tout tourne autour de la musique : le chant de chaque être humain a des propriétés magiques, il permet de créer de l’électricité (c'est le travail des plus pauvres) ou encore de propulser un vaisseau spatial (un honneur réservé aux plus nobles). Mais cette magie ne serait pas possible sans leur déesse, l'Astrale, qui, en échange des louanges chantées au Cantorium, permet aux enChanteurs d'avoir des pouvoirs extrêmement puissants (invisibilité, mal-sons...)
Bien entendu, le livre penche très vite vers le genre dystopique quand Khena, une jeune noble, est envoyée au Cantorium et que Arth, son amoureux, va tout tenter pour la rejoindre. Or, il a beau très bien chanter, vu qu'il n'est pas issu de la noblesse, ce n'est pas sa place. Leur religion, leur culte pour l'Astrale induit une société de castes très stricte. Heureusement, certains prince-capitaines et scientifiques vont tenter de percer les mystères des pouvoirs magiques, doutant de plus en plus de l'implication de l'Astrale, notamment face à un étrange phénomène qu'ils vont tenter d'étudier... en envoyant des vaisseaux spatiaux (les vaisseaux-orgues) au plus près de leur soleil. Et vous vous en doutez, Khena et Arth vont être de la partie.
Si l'univers m'a vraiment beaucoup plu, j'ai trouvé qu'au bout d'un moment l'auteure partait vraiment dans tous les sens et que la probabilité de son univers était vraiment mis à mal. Je n'arrivais plus à y croire tant elle introduisait de nouvelles choses qui me paraissaient incohérentes et faciles. Les problèmes et les solutions s'enchaînent d'une façon mécanique et un peu trop aisément. Les révélations arrivent comme un cheveu sur la soupe et ne m'ont fait ni chaud ni froid.
Cela est peut-être du aussi à sa façon d'écrire qui m'a semblé... trop scolaire. L'auteure fait de jolies phrases et les dialogues sont d'un langage soutenu ; ce livre est sans aucun doute étudié par des collégiens quelque part tant il se veut correct, mais j'ai trouvé que ça n'allait absolument pas ! Tout cela rend le récit froid et lassant et on redoute les dialogues car ils sont parfois vraiment ridicules. Oui, clairement, je me suis retrouvée face à une lecture imposée au collège.
L'auteure n'est vraiment pas allée assez loin et a cette fois, contrairement aux Abîmes d'Autremer, vraiment gâché son livre en voulant le rendre accessible et trop comme il faut. C'est clairement un livre parfait à étudier au collège, mais, honnêtement... qui a déjà apprécié un livre qu'il a étudié à l'école ?
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