Lovelace, intelligence artificielle nĂ©e Ă bord du Voyageur Ă la fin de L’Espace d’un an, accepte de se transfĂ©rer Ă bord d’un corps synthĂ©tique. Devenir humaine, une chance ? Pas pour elle : les limitations de la chair l’Ă©touffent. Champ de vision ridiculement restreint, pas d’accès au rĂ©seau, rĂ©actions physiologiques incontrĂ´lables...
Ă€ ses cĂ´tĂ©s, Poivre, mĂ©cano, l’aide de son mieux. Ancienne enfant esclave libĂ©rĂ©e par miracle, grandie seule sur une planète ravagĂ©e, elle aussi a dĂ» lutter pour accĂ©der pleinement Ă l’humanitĂ© et se construire une vie, sinon ordinaire, du moins normale.
Libration – nom d’un point de l’espace en Ă©quilibre entre deux astres, zone de stabilitĂ© mouvante qui accompagne les planètes dans leur danse – raconte l’histoire de ces deux femmes. Chacune Ă sa façon s’arrache Ă une vie liminale pour se tailler une identitĂ©, conquĂ©rir l’indispensable : la dignitĂ©.
On ne croise pas ici les autres personnages de L’Espace d’un an ; Chambers, au lieu de prolonger leur histoire, l’Ă©largit. Sa tendresse et sa luciditĂ© nous offrent des pages dĂ©chirantes – l’enfance tragique de Poivre, qui ignore tout de l’amour, et l’isolement de Lovelace, identique Ă nous mais incapable de vivre comme nous – et un chant d’amour plein de confiance et de courage.
Ă€ ses cĂ´tĂ©s, Poivre, mĂ©cano, l’aide de son mieux. Ancienne enfant esclave libĂ©rĂ©e par miracle, grandie seule sur une planète ravagĂ©e, elle aussi a dĂ» lutter pour accĂ©der pleinement Ă l’humanitĂ© et se construire une vie, sinon ordinaire, du moins normale.
Libration – nom d’un point de l’espace en Ă©quilibre entre deux astres, zone de stabilitĂ© mouvante qui accompagne les planètes dans leur danse – raconte l’histoire de ces deux femmes. Chacune Ă sa façon s’arrache Ă une vie liminale pour se tailler une identitĂ©, conquĂ©rir l’indispensable : la dignitĂ©.
On ne croise pas ici les autres personnages de L’Espace d’un an ; Chambers, au lieu de prolonger leur histoire, l’Ă©largit. Sa tendresse et sa luciditĂ© nous offrent des pages dĂ©chirantes – l’enfance tragique de Poivre, qui ignore tout de l’amour, et l’isolement de Lovelace, identique Ă nous mais incapable de vivre comme nous – et un chant d’amour plein de confiance et de courage.
Note : 4 / 5
Après avoir enfin pu jouer (et terminer) le dernier jeu vidéo Mass Effect, le moment me semblait parfait pour me lancer dans la suite de L'espace d'un an, le magnifique Space Opera de Becky Chambers que j'avais adoré. Libration a beau être très différent de ce dernier, j'ai tout de même retrouvé beaucoup de choses qui avaient fait battre mon cœur..
Ce deuxième livre s'intéresse aux mecanos Poivre et Bleu ainsi qu'à Lovelace, l'intelligence artificielle du Voyageur qui a malheureusement été reprogrammée à la fin du premier tome, effaçant complètement la personnalité que l'on connaissait. Poivre et Bleu, après la mésaventure à bord du Voyageur, et pour le bien de la nouvelle Lovelace, l'ont transféré dans un kit corporel et ont rejoint Port Koriol pour mener une vie plus tranquille.
Cette suite nous permet vraiment d'en apprendre plus sur Poivre. Dans L'espace d'un an, ce n'était pas mon personnage préféré, mais ce deuxième tome nous révèle des vérités insoupçonnées qui m'ont fait redécouvrir le personnage. Le livre alterne les chapitres du point de vue de Lovelace, dans le présent, et les chapitres sur l'enfance de Poivre. De ce fait, on ne s'ennuie vraiment jamais, d'autant plus que les parties sont vraiment très différentes.
Et le livre est vraiment très bien fait, l'auteure adaptant son écriture à chaque personnage pour vraiment les différencier. Lovelace ne dit jamais "mon corps" mais parle de "kit". La petite Poivre qui a toujours vécue recluse et ne connais pas grand chose au monde a du mal à trouver ses mots et le narrateur s'exprime très simplement lors des chapitres qui lui sont dédiés.
C'est un livre tout aussi fort que le premier que l'on découvre, un livre qui pose des questions, qui nous fait grandir, un livre humain et beau. Les relations sont une nouvelle fois très importantes et l'auteure creuse vraiment au plus profond de ce qui fait l'humain avec le personnage de Lovelace. Comme dans L'espace d'un an, il y a des passages très forts qui resteront longtemps dans ma mémoire. Becky Chambers m'a une nouvelle fois transportée et j'espère pouvoir très vite lire un nouveau livre d'elle.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire