Alex Stern, tome 1 : La neuvième maison (Ninth House) - Leigh Bardugo
Note : 4 / 5
La neuvième maison
19,90€ / 524 pages / 9782378760526
Padmé est un personnage de Star Wars que j'apprécie énormément et ma planète préférée de tout l'univers est sans hésité Naboo, autant vous dire que j'en attendais beaucoup de ce livre !
Dans L'ombre de la Reine, nous suivons Padmé quelques années après l'Episode I, alors qu'elle rend sa couronne et décide de devenir sénatrice sur Coruscant. L'aspect politique est souvent quelque chose qui peut freiner et j'ai plusieurs connaissances qui n'aiment pas Star Wars à cause de cela. Dans ce livre, la politique est au centre du récit mais je trouve que cet ouvrage aide beaucoup à mieux comprendre la façon dont marche le Sénat et la démocratie de Naboo. J'ai trouvé vraiment intéressant d'être plongé au cœur des conflits que doivent régler les sénateurs et d'en apprendre plus sur le règne de Padmé.
Evoluant au cœur des débats politiques il y a Padmé, mais elle n'est cependant pas la seule à être au centre du récit. Padmé n'est jamais seule. Même en tant que sénatrice, elle a gardé ses dames de compagnie et ses gardes. Ils sont tous très proches d'elle et c'est de leur histoire à eux qu'il est également question. Ils vont l'aider à se faire une place parmi les sénateurs, chose pas facile avec son passé de Reine et son jeune âge. J'ai adoré découvrir la relation qu'a Padmé avec ses dames de compagnie. J'aurais aimé en apprendre plus sur sa vraie famille qui n'a le droit qu'à un petit chapitre très vite expédié lorsque Padmé rentre à Naboo pour quelques semaines de vacances, mais on finit par comprendre que ses suivantes sont presque aussi importantes que sa vraie famille.
Nous retrouvons d'autres personnages que l'on a pu croiser dans les films ou les séries : R2 bien sur, Bail Organa, Rush Clovis (que l'on adore détester) ou encore Palpatine. Le livre est vraiment très bien intégré au sein de l'univers, tant de choses auraient été différentes si Padmé et Sabé avaient réussi à mener à bien le projet dans lequel elles se sont lancées sur Tatooine...
J'ai bien aimé la façon dont le livre est écrit. Le livre est divisé en plusieurs parties et elles commencent chacune par un article des journaux au sujet de Padmé, suivant son évolution de sénatrice. Les premières phrases du livre font écho avec les premières phrases du dernier chapitre et c'est juste trop beau. Les descriptions de ses différentes tenues sont absolument géniales, c'est tout ce qu'on attend d'un récit sur Padmé ! Le début est vraiment prenant, mais j'ai trouvé que le récit s'essoufflait un peu vers la fin à cause de trop nombreuses ellipses. J'avais l'impression que l'auteure ne savait pas vraiment comment traiter certains sujets et cherchait à ne pas trop aller en profondeur de certains aspects politiques, c'est dommage.
Dans tous les cas, si vous aimez le personnage de Padmé vous ne serez pas déçu. Personnellement la Préquelle est ma période préférée et j'ai adoré pouvoir découvrir Naboo plus en profondeur et suivre une partie de la vie de Padmé dont on sait très peu au final. J'aurais aimé qu'il y ait plus de Jedi, mais je dis toujours ça ahah Non, vraiment, c'est un très bon livre et j'ai également hâte de lire Queen's Peril qui suit cette fois ci Padmé alors qu'elle devient tout juste Reine.
Je me suis plongée dans ce livre car il avait beaucoup plu à plusieurs jurés du PLIB, malheureusement je ne suis pas aussi enthousiaste.
J'ai beaucoup aimé le début de ma lecture. L'univers dans lequel nous plonge Pauline Sidre est intéressant, j'avais hâte de découvrir l'histoire et les raisons de cette terre maltraitée, cette Rocaille où plus rien ne pousse à part des arbres malades et des racines amers. Et puis cette sorte de malédiction qui fait que chaque jour de la semaine la météo change drastiquement, passant de neige, à grêle puis à la pluie : un élément vraiment marquant du récit.
J'ai également beaucoup aimé les personnages : un Roi ressuscité, une bande de malfrats consanguins et un magicien (appelés des "magistres" dans ce récit) qui brille comme un soleil et est le dernier de son espèce. Des personnages très différents qui vont tous s'unir pour aider le Roi à reprendre son trône.
Il y a beaucoup de choses à assimiler : l'histoire de la Rocaille dont les révélations sont de plus en plus étonnantes, l'histoire du magistre qui prend la place d'un chapitre de temps en temps et tous les rebondissements liés au Roi. J'ai trouvé que ça allait un peu dans tous les sens parfois, plus particulièrement vers la fin qui n'avait plus trop de sens selon moi, ça ressuscite dans tous les sens, ça voit des fantômes et je n'ai pas du tout compris le changement de comportement si soudain du Roi !
J'ai trouvé le texte également très brut. L'auteure ne s'encombre pas vraiment d'un style, elle s'attache juste à nous raconter l'histoire et je trouve ça dommage car ça manque cruellement d'émotions. Certains personnages meurent en deux lignes et on en reparle plus, les actions sont trop rapides et semblent sans conséquences. Cela a entraîné un désintérêt total de ma part et finir le livre ne m'a fait ni chaud ni froid. Pourtant, il s'en passe des choses...
Ainsi, j'ai eu du mal avec le style de l'auteur et la fin de l'histoire, mais ce fut une belle découverte tout de même. Il y a vraiment de bonnes idées. Les personnages sont hauts en couleur et vraiment intéressants. Mais la vraie bonne surprise c'est clairement l'univers qui vaut le détour !
J'en attendais beaucoup de ce deuxième tome qui, contrairement au premier, La belle sauvage, me semblait être tout ce que j'attendais : nous allions enfin suivre Lyra après la première trilogie ! Malheureusement, j'ai une nouvelle fois été déçue...
Ce deuxième tome se passe 10 ans après la trilogie A la croisée des mondes. Lyra est étudiante et son monde va une nouvelle fois basculer pour à peu près les mêmes raisons que dans la première trilogie (à cause du Magisterium qui en a de nouveau après elle pour on ne sait toujours pas trop quelle raison...) et, surtout, à cause de son daemon, Pan.
Ce que j'ai trouvé intéressant avec ce livre, c'est que finalement il donne tout son sens au livre précédent, La belle sauvage. Je n'avais pas trop aimé ma lecture de ce premier tome, mais il serait intéressant de le relire maintenant que j'ai lu La communauté des esprits. On retrouve également la plume de Philip Pullman qui est vraiment passionnante.
Mais si le récit prend plus ou moins les mêmes chemins que la première trilogie, j'ai vraiment été déçue de voir que tous les événements des livres précédents sont tout simplement balayés. Ce qu'a vécu Lyra n'a absolument rien changé à son monde, les mystères autour de la poussière demeurent, le Magisterium est toujours tout puissant... quelle déception... et à quoi bon sérieusement ?!
Cette nouvelle trilogie n'est donc absolument pas à voir comme une suite sinon vous serez déçu, mais vraiment comme une toute nouvelle aventure qui pourrait presque se lire sans avoir lu la série A la croisée des mondes.
Le seul événement de la première trilogie important à la compréhension de certaines choses de La trilogie de la poussière n'a en plus absolument aucun sens selon moi ! SPOILER : Dans le troisième tome de la première série, Lyra doit laisser Pan à la lisière du monde des morts car les daemons ne peuvent pas y entrer. Un humain et son daemon ne peuvent normalement pas se séparer, c'est très douloureux et ils peuvent en mourir. Mais Lyra l'a fait afin de tenter de sauver son ami Roger. Et cet événement va avoir une grande conséquence par la suite vu que dans La communauté des esprits, Pan et Lyra ne se supportent tout simplement plus ! Pan va par la suite quitter Lyra et celle ci va tout faire pour essayer de le retrouver. Sérieusement, vous y croyez à ça, vous ?
Lyra aurait tout simplement perdue son imagination (elle a grandit quoi...), elle ne croit plus vraiment aux étrangetés de son monde (alors qu'elle en a vu des belles lors de la première trilogie quand même !) et est maintenant incapable de lire l'alethiomètre (comme c'est pratique pour le narrateur, ça !)
J'ai également eu beaucoup de mal avec le parallèle que l'on peut faire entre le monde de Lyra (qui certes est évidemment calqué sur le nôtre) et les propres problèmes de notre monde. Il y a des guerres, des réfugiés... Le monde arabe de Lyra m'a vraiment dérangé, je l'ai trouvé limite raciste, c'était gênant.
Bref, je suis vraiment allée de déception en déception, ce n'est pas du tout ce que j'attendais de ce que je pensais être la suite d'A la croisée des mondes. Et pour couronner le tout, le livre se termine juste avant que Lyra trouve ce qu'elle cherche pendant tout le livre. C'est rageant !!
Très différent dans le style par rapport aux autres livres d'Aurélie Wellenstein, Yardam est un gros pavé, peut-être un peu trop long, qui nous plonge dans un univers qui fait étrangement écho avec nos propres problèmes (le virus, la quarantaine, la folie humaine...)
Pour Yardam, Aurélie Wellenstein prend étonnement son temps. Ses livres ont habituellement un rythme très soutenu, le lecteur n'arrive pas à reprendre son souffle et le récit avance à mille à l'heure. Le lecteur a toujours encore le souffle coupé en lisant ce livre, mais c'est parce qu'il finit par étouffer avec les personnages qui sont cloitrés dans cette ville où se propage un étrange virus. L'auteure prend vraiment le temps de nous plonger dans l'ambiance de Yardam, cette ville au bord de la guerre civile, cette ville qui étouffe.
J'ai beaucoup aimé l'ambiance. C'est un huis clos angoissant dont on ne voit pas le bout. Et pour enfoncer encore le clou, les passages dans la tête de Kazan, qui porte de nombreux démons en lui, enveloppent le tout d'un peu plus d'horreur. J'ai adoré ces passages hors du temps, très visuels et vraiment intéressants.
Malheureusement, j'ai trouvé que le récit traînait un peu en longueur et se répétait parfois. La relation je t'aime/moi non plus entre Kazan et Feliks a vraiment finit par me lasser. Je ne voyais vraiment pas le bout de ce livre et je ne comprenais pas trop où l'auteure voulait en venir et comment tout cela allait pouvoir se finir !
Au final, j'ai beaucoup aimé la fin (moi j'aime les livres qui finissent mal !) mais j'avais perdu tout intérêt pour cette histoire au fur et à mesure de ma lecture. Je n'ai pas vraiment réussi à m'attacher aux personnages, ils sont toujours si déprimés et au bord de la rupture que ça a finit par m'ennuyer... Je n'ai pas très bien compris le virus, ça finit par aller dans tous les sens à son sujet et ça m'a un peu perdue.
Je crois que c'était juste trop. Trop long, trop différent de ses autres livres, trop compliqué, trop d'enjeux et de rebondissements qui ne cessent d'évoluer et de changer dans tous les sens. Ce livre n'a pas réussi à m'intéresser, j'étais très facilement distraite et je finissais par lire sans vraiment lire. C'est dommage car certaines scènes valent le détour (pour le coup on retrouve bien la patte horrifique et sanglante d'Aurélie Wellenstein) mais ça ne m'a pas suffit.
Premier roman de l'auteure, Un long voyage est un livre vraiment original à mi chemin entre la science fiction et la fantasy. Un livre tellement singulier que je ne sais pas trop si j'ai aimé ou non ma lecture.
Le livre est vraiment très ambitieux. L'auteure va nous compter toute la vie d'un personnage, de sa plus tendre enfance à ses vieux jours et, avec lui, la chute d'un Empire. C'est à travers les propres mots de ce personnage, Liesse, avec ce texte qu'il écrit à une amie, que nous allons découvrir toute son histoire.
Le début est particulièrement difficile à comprendre. J'avais l'impression d'avoir affaire à un document administratif. J'ai vraiment eu du mal à m'intéresser à l'histoire de son île et la façon dont elle est gouvernée. Il faut attendre l'arrivée d'un autre personnage important, Malvine, puis le départ de son île pour que le récit devienne vraiment intéressant.
Mais malheureusement, je n'ai pas aimé le style de l'auteure et son choix de faire appel au discours indirect. Je trouve les récits de ce genre vraiment froids, je n'ai jamais vraiment réussi à m'intéresser à l'histoire ni aux personnages. Mais si l'on considère ce livre comme un document historique, il est plutôt bien fait !
Néanmoins, je sens que ce livre m'a marqué. C'est un petit ovni que je vous encourage vraiment à lire. Ca fait vraiment du bien de se plonger dans un ouvrage qui secoue nos habitudes de lecteur, dont le style et l'univers sont hors des sentiers battus.
Cela fait quelques temps que je me dis qu'il faudrait enfin que je découvre un livre de cet auteur prometteur. J'étais particulièrement attirée par sa série Le chant des épines qui avait été très plébiscité aux Imaginales mais c'est finalement avec son dernier livre que je découvre Adrien Thomas et je n'ai pas été déçue !
Vaisseau d'arcane est difficile à appréhender au début. Le contexte politique est complexe et nous suivons plusieurs personnages différents qui vont, à leur rythme, dévoiler petit à petit l'histoire et les enjeux. Personnellement, j'adore les récits construits de cette façon. J'adore me plonger dans un personnage différent à chaque chapitre, je trouve que ça donne toujours une profondeur vraiment intéressante au récit.
Et ce livre est particulièrement bien construit ! Nous débutons l'aventure avec Sof et son frère Solal qui a été touché par une décharge d'Arcane. Au lieu de le donner à l'Etat comme cela est convenu afin qu'il serve à alimenter divers objets magiques pour le compte du Grimmark, Sof va s'enfuir avec lui pour ne pas le perdre. Elle est persuadée de pouvoir faire revenir son frère alors qu'une décharge d'Arcane anéanti normalement l'esprit du porteur.
A travers cette course poursuite pour la liberté, le lecteur découvre un univers impressionnant et comprend petit à petit que le parcours de Sof et Solal va nous mener vers des enjeux beaucoup plus grands. L'intrigue est extrêmement bien ficelée, Adrien Thomas nous distillant les informations au compte goute pour un final franchement épique ! Complots, guerres, rhinocéros laineux et magie, en voila un cocktail délicieux !
Je me suis aussi beaucoup attachée aux personnages et plus particulièrement aux Orcs dont nous découvrons la culture aux côtés de Sof et Solal. Forcément, je suis également tombée amoureuse de Nym (ayant lu les remerciements avant de commencer le livre, Nym avait le visage de Timothée Chalamet dans ma tête, je ne remercie pas Kevane pour cela hihi) qui est un personnage complexe comme on les aime, on ne sait jamais vraiment s'il est gentil ou non.
J'ai vraiment hâte de lire la suite, car comme toute bonne fin de livre, de nouvelles questions se posent et on termine sur un cliffhanger vraiment vicieux !