mercredi 12 février 2025

Une valse pour les grotesques - Guillaume Chamanadjian

Une valse pour les grotesques - Guillaume Chamanadjian

Johann von Capriccio est un jeune étudiant en obstétrique et ciroplaste de talent à l'université de Schattengau, ville fondée par le savant-astrologue Mirabile. Les mannequins anatomiques de Johann attirent un jour l’attention de Catherine von Grunewald, femme du margrave. Celle-ci le fait convoquer afin de lui montrer l’enfant dont elle a accouché quelques mois auparavant dans le plus grand secret. Corne, queue, sabots de bouc : l’enfant présente toutes les caractéristiques d'un faune. 
En compagnie d'une mercenaire et de l'héritière de Mirabile, Johann va tenter de comprendre les mystères de Schattengau, ville nichée au cœur des Alpes, dont l’université attire les esprits les plus brillants, tandis que les puissants de l’Empire germanique se pressent dans le palais du margrave Von Grunewald. Depuis cinq cents ans, c'est un haut-lieu du savoir. Étudiants et habitants la font vivre sous le patronage des grotesques, statues de pierre représentant des créatures des folklores européens, sculptées par le fondateur de cette ville où l'art et la science prennent vie à l'insu des habitants.

Note : ABANDON


J'ai décidé d'abandonner ma lecture après avoir lu plus de la moitié. Je n'ai jamais vraiment réussi à rentrer dans le récit et à m'y intéresser. C'est dommage car j'aime pourtant beaucoup la plume de Guillaume Chamanadjian que j'avais découvert à travers sa série Capitale du Sud.

Le début est pourtant sympa. J'ai apprécié découvrir cette ville fictive de Schattengau pourtant étonnement encrée dans notre histoire avec Napoléon et l'Empire Germanique en son centre. On est sur une sorte d'uchronie où le folklore et la magie semble être présent.

Mais je n'ai pas du tout compris où voulait nous mener l'auteur. On suit Johann qui malgré lui est fourré dans une histoire d'enfant faune et de livre magique. La ville de Schattengau semble cacher de nombreux secrets mais le récit n'avance pas ! Ou plutôt : ça va dans tous les sens. Les mystères s'épaississent à mesure que l'on en apprend plus sur Mirabile, le créateur de la ville. Il y a des personnages que j'ai trouvé vraiment absurdes, qui n'allaient pas dans ce récit à la limite du fantastique mais pas tout à fait non plus. En fait, tout simplement, je comprenais de moins en moins ce que je lisais, ça en devenait presque ridicule. J'avais l'impression d'être devant un rêve dont on ne se souviendrait plus le lendemain. J'ai commencé à lire sans vraiment lire, donc je crois qu'il était temps d'arrêter.

Une valse pour les grotesques
22,00€ / 440 pages / 9782373057928

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