vendredi 28 juin 2013

Northanger Abbey - Jane Austen


Northanger Abbey - Jane Austen

La jeune Catherine Morland visite pour la première fois la ville de Bath, en Angleterre. Elle y rencontre son amie Isabella Thorpe et son frère, mais également le captivant Henry Tilney. Ce dernier l'invite à séjourner à l'Abbaye de Northanger, propriété de son père, lieu que Catherine s'imagine à tort mystérieux et effrayant, tout droit sorti des Mystères d'Udolphe d'Ann Radcliffe. Une idylle se développe entre Catherine et Henry Tilney. La confrontation de leurs points de vue sur la littérature et leurs discussions sur l'Histoire et le monde amènent Catherine à gagner en maturité, au travers d'un parcours initiatique.

Note : 3 / 5


J'ai lu ce livre en prévision de mon cours de Littérature Britannique où il est au programme. Autant vous le dire : j'ai été super heureuse de découvrir qu'on allait étudier du Jane Austen cette année ! J'avais déjà lu Orgueil & Préjugés et j'avais beaucoup aimé, et j'ai entendu beaucoup de bien de Northanger Abbey, notamment que c'était le meilleur des Austen. Pourtant, je ressors de ma lecture sans vraiment savoir quoi en dire...


J'ai aimé l'histoire, ça il n'y a aucun doute. Tout comme Orgueil & Préjugés, c'est une jolie histoire d'amour, mais aussi l'histoire d'un passage a l'âge adulte. On suit Catherine qui, au fil des pages, des obstacles et des désillusions, gagne en maturité.

Pourtant, je n'ai pas pu pleinement apprécié ma lecture a cause de toute l'ironie et la morale avec lesquelles ont été écrit le livre. Austen n'a de cesse de se moquer de ses personnages et des règles et coutumes de son époque. Les personnages le méritent, d'accord, mais Austen se moque tellement de tout le monde qu'on arrive pas à s'accrocher aux personnages tellement on fini par tous les trouver : cruches pour les femmes, et prétentieux pour les hommes. Et lorsque Catherine finit par un peu s'améliorer, Austen enchaine sur une morale qui ne m'a pas vraiment enchantée.

La deuxième partie du livre change du tout au tout lorsque Catherine arrive dans l'abbaye. Catherine, comme beaucoup d'autres jeunes femmes de son époque, aime beaucoup les romans gothiques, des romans d'épouvante en somme. Mais voila, les romans gothiques, Jane Austen, elle, elle n'aime pas ça, ça perverti les jeunes filles qui finissent par penser à des choses horribles, etc, etc... vous voyez le topo... Et du coup elle en dresse une grosse parodie dans son livre. Et ça, j'ai pas aimé du tout. Aujourd'hui le débat c'est sur les jeux vidéos qui rendraient les jeunes fous, à l'époque c'était les romans gothiques, faut arrêter quoi... C'est comme si Austen avait écrit ce livre sur un coup de tête parce qu'elle en avait marre que les romans gothiques aient plus de succès que les siens (ce qui expliquerait pourquoi elle ne l'aurait jamais publié elle même...)

Donc, si l'on omet le style d'écriture qu'a voulu utiliser Austen pour dénoncer toutes ces horribles choses (remarquez ma super ironie, et encore, pour le coup c'est plus du sarcasme ahem...) Northanger Abbey est tout de même plus plaisant à lire qu'Orgueil & Préjugés car beaucoup plus simple. Avec Orgueil & Préjugés, on tournait vraiment beaucoup en rond et c'était parfois long. Northanger Abbey est vraiment plus fluide, plus léger et plus prenant. J'avais vraiment envie de connaître la suite à cause des nombreux rebondissements qui donnaient vraiment un bon rythme au livre.

Je ne l'ai donc pas trop aimé ce roman, mais j'ai tout de même hâte de l'étudier. Mon avis changera peut être après l'avoir étudié plus en profondeur !


J'ai aimé
L'histoire vraiment prenante
Le style beaucoup plus léger et moins pompeux que dans Orgueil & Préjugés

Je n'ai pas apprécié
L'ironie et la morale trop présentes

vendredi 7 juin 2013

Il faut bien un début

J'ai toujours adoré lire, même si ce sentiment a pu -et peut certainement encore- avoir des hauts et des bas. Justement, la création de ce blog devrait m'éviter les bas, pour que je puisse me concentrer sur les hauts. Ce blog devrait me tenir en haleine par le partage et la réflexion, et de ce fait me donner encore plus envie de lire. Je compte donc beaucoup sur vous !

J'ai aussi une sale mémoire de poisson rouge, et écrire à chaud mes émotions sur ce blog, tout juste après avoir terminé le livre, me permettra de me souvenir de chacun autrement que par des petits papillons dans le ventre qui se contentent de ranger mes lectures de façon abstraite. "Ouais, c'était pas mal" "Un vrai chef d'oeuvre celui la !" non ; je veux pouvoir me souvenir en détail de ce qui m'a plu ou de ce que je n'ai pas aimé, et c'est ainsi que j'ai décidé de créer ce petit blog au nom plutôt étrange.

En parlant du nom, je suis d'accord, il mérite une petite explication, d'autant plus que j'ai mis pas mal de temps à le trouver ! Oui, oui, étonnant, non ? pour une étudiante en anglais d'avoir choisi un nom anglais... ehm
Books, ça va encore, ce n'est pas très compliqué, mais c'est le reste le plus important. Howl, en anglais, veut dire cri ; littéralement donc : Le cri des livres. Mais si on dit le titre anglais à voix haute on pourrait entendre Books' Soul (L'âme des livres) ce qui n'est pas mal non plus. Et enfin, si l'on oublie le h, owl, c'est un hibou, d'où la présence d'un hibou dans les notes des différents livres critiqués, c'est un animal que j'aime vraiment, vraiment beaucoup, il est donc normal que ma mascotte soit un hibou.
Oui, j'en suis plutôt fière de mon nom uhuh

Voila, désolée de cette introduction un peu fouillis. J'ai jamais su commencer un blog, et ça n'a toujours pas changé. J'espère vous faire découvrir de nouveaux livres et en découvrir de nouveaux en parcourant vos propres blogs.

Oh, encore une chose : je suis consciente que les goûts et les couleurs ne sont pas les mêmes chez chacun, alors soyez en aussi conscient, et si une de mes chroniques ne vous plait pas, au lieu de tout de suite vous énerver, pourquoi ne pas en discuter et essayer de me faire voir le livre comme vous le voyez ?