La Garde d'Onyx, garante de l'autorité souverain, est en deuil. Après les derniers événements qui ont déchiré le Haut-Royaume, le prince Alan a pris le commandement de ces hommes, et nombreux ceux désireux de rejoindre leurs rangs.
Mais la reine, aussi ambitieuse qu'impitoyable, est bien décidée à gouverner à la place de son époux mourant. Menacé par la guerre civile et les luttes de pouvoir, le Haut-Royaume ne cesse de se fragiliser...
Les desseins du Dragon du Destin sont obscurs, mais finissent toujours par s'accomplir.
Mais la reine, aussi ambitieuse qu'impitoyable, est bien décidée à gouverner à la place de son époux mourant. Menacé par la guerre civile et les luttes de pouvoir, le Haut-Royaume ne cesse de se fragiliser...
Les desseins du Dragon du Destin sont obscurs, mais finissent toujours par s'accomplir.
Note : 4 / 5
Il y a quelques jours Pierre Pevel a annoncé la sortie pour fin mai d'une série dérivée en trois tomes du Haut-Royaume, intitulée Haut-Royaume : Les Sept Cités. Et comme les Imaginales approchent à grands pas (du 26 au 29 mai), et que l'auteur sera présent, il était temps que je me plonge dans la suite de la série originale que, définitivement, j'aime beaucoup.
Le début m'a complètement laissé bouche bée. Non, ça ne pouvait pas être possible, je ne pouvais y croire ! Et pourtant, Pierre Pevel a fini par complètement me mener en bateau, je me suis résignée, et la fin de la première partie n'en a été que plus stupéfiante ! Monsieur Pevel, vous m'avez eu !
J'ai d'ailleurs beaucoup aimé cette première partie car au lieu de suivre Lorn, le héros, comme dans le premier tome, on suit Alan, son ami d'enfance. Celui ci est vraiment différent de Lorn, il a tendance a vraiment douter, et sa vision de la Garde d'Onyx dont il a prit le commandement en l'absence de Lorn n'est pas la même. Sans vraiment s'en rendre compte, il va ainsi la changer, lui donner un autre visage tout en lui donnant une certaine renommée.
Dans ce deuxième tome, le Haut-Royaume est toujours au plus mal, car le roi l'est lui même. Entre jeux de pouvoirs, guerres inutiles et faux pas, on pense de nombreuses fois que c’en est fini de ce royaume, mais c'est sans compter sur Lorn. Lorn qui est toujours aussi torturé, Lorn a qui le lecteur s'attache sans pour autant réussir à vraiment lui faire confiance. Dévoré par l'Obscure, ce mal dont il souffre depuis qu'il a été enfermé à Dalroth dont on l'a libéré dans le premier tome, ce mal le transforme, le change en monstre. Mais c'est aussi de lui que Lorn tient sa force et son étonnante régénération. Au fil des chapitres, il va apprendre à composer avec l'Obscure, et à même s'en servir. C'est un personnage que j'aime beaucoup, qui fait les choses comme il l'entend, impulsivement, mais des choses fortes et souvent justes.
Il m'est difficile de parler de ce deuxième tome sans vous en gâcher la lecture, car l'intrigue est faite de complots, de révélations et surprend de nombreuses fois. Les scènes sont toujours aussi fortes, épiques, et elles restent définitivement gravées dans la mémoire. Ma vision du monde reste cependant un peu floue (il faudrait définitivement une carte !) mais j'aime toujours autant les extraits des Chroniques (des écrits racontant l'histoire du monde du Haut-Royaume) que l'on retrouve au début de chaque chapitre.
Un seul petit bémol sur les passages à l'Assemblée d'Ir'Kans, qui me semblaient déjà stériles dans le premier tome, et m'ont définitivement parus brouillons dans la suite. Les membres de cette Assemblée œuvrent pour le destin, pour que celui voulu par le Dragon du Destin puisse se réaliser. Mais ils s'embrouillent, ne savent pas eux même et au final j'ai trouvé cette Assemblée absolument inutile, si ce n'est pour cette fameuse prophétie que chaque livre de fantasy semble posséder...
Encore une fois, Pierre Pevel a su complètement me plonger au cœur des tourments du Haut-Royaume, l'aventure est toujours aussi haletante et loin d'être finie, la fin annonçant une suite sur plusieurs générations. Je suis conquise et j'attends la suite ainsi que la série dérivée (qui j'espère va nous en apprendre plus sur le monde du Haut-Royaume) avec impatience ! J'ai aussi très hâte de pouvoir enfin rencontrer Pierre Pevel aux Imaginales.